top of page

Histoire des routes au Gabon (Partie 1)




En 1977, [1]soit 17 ans après son accession à l’indépendance, le Gabon pays d’Afrique centrale accueillait le sommet de l’OUA connu à nos jours sous l’appellation de l’Union Africaine, (sommet portant sur la libération de l'Afrique, la coopération économique ainsi que les problèmes politiques, juridiques, administratifs et institutionnels ainsi que les problèmes des ingérences dans les affaires intérieures du continent africain, pour lequel une Commission ad hoc avait été désignée). Le choix du Gabon était apparu à ce moment comme un rêve pour ce pays de la sous-région d'Afrique centrale encore à construire. Cette grand-messe, fut baptisée par les dirigeants africains de l'époque, "Sommet des retrouvailles" elle eut lieu du samedi 2 au mardi 5 juillet 1977 à Libreville. L'honneur, qui venait d'être fait au Gabon, avait balayé l'ombre du moindre doute dans un grand souffle de fierté. Car, la capitale gabonaise, bourgade naguère d'à peine 30 000 habitants, transformée en grande cité de près de 200 000 âmes, était devenue le centre de l'Afrique en quelques jours et pour toute une année. Dès la désignation de notre pays pour accueillir ce sommet, les Librevillois y voyaient déjà le béton, le marbre et le verre qui, un jour, dévoreraient leurs jolies bâtisses coloniales qui faisaient son charme. Ils se mettaient à rêver du bitume qui tapisserait ses pistes défoncées. Ils imaginaient les lumières, les immeubles de la cité future. Mais, ce rêve n’a pu être rendu possible que par la société Yougoslave Autoput (un terme serbo-croate qui signifie littéralement « autoroute » en français) à l’époque dirigée par Momcilo Radunovic Mombo ; cette entreprise était adjudicataire, entre autres, des travaux de construction du palais des Conférences de la cité de la Démocratie et du boulevard Triomphal entre 1975 et 1977.



Cependant, bien avant l’arrivée des Ingénieurs Yougoslaves en terre Gabonaise, le Gabon bénéficiait de routes et d’ouvrages exécutés par la société Française RAZEL dont Deux de ses principaux directeurs furent Raoul VIALLET et Charles SCHMITT. Razel Gabon avait des activités diversifiées en matière de génie civil et d’ouvrages d’art. Parmis ces réalisations, nous pouvons citer entre autre : le Pont de la Lolo sur la route des Abeilles, dans les années 70, ainsi que les aérodromes de Tchibanga et Moabi. Elle a également participé à la construction ou et à l'amélioration de plus de mille cinq cents kilomètres de routes dans Libreville et Lambaréné.

Des aménagements agricoles virent le jour ainsi que des voiries dont le Boulevard Léon MBA à Port-Gentil et des sites industriels comme une plate-forme de forage SHELL. RAZEL interviendra par ailleurs, dans le cadre d'EUROTRAG, à la construction du chemin de fer TRANSGABONAIS sur une distance de 650 kilomètres entre Owendo et Franceville.



La société RAZEL s'implante au Gabon en 1965 à l'occasion de la construction de deux routes d'accès aux chutes de Kinguélé.


A suivre ....






 

[2] Source : Page Facebook Souvenirs GABON publication du 21.11.2024

7 vues0 commentaire
bottom of page